Marssonina
La maladie de Marssonina a été observée dans les vergers de pommiers de la région alpine depuis 2010. La maladie a été découverte pour la première fois dans le nord de l’Italie, la Suisse, le sud de l’Allemagne et l’Autriche.
Au départ la maladie a surtout été détectée dans les vergers non traités ou à bas intrants. Depuis 2012, Marssonina est à l’origine de chutes de feuilles importantes dans les vergers biologiques et peut provoquer des dégâts importants lorsqu’elle n’est pas gérée avec un programme fongicide adapté. Dans les vergers conventionnels, le développement de la maladie semble être réprimé par l’application régulière de fongicides estivaux.
On retrouve dans le graphique du bas sous forme de barre les périodes de pluie (en bleu foncé) ainsi que les périodes d’humectation (en bleu clair).
Le graphique inférieur modélise le stock primaire de spores (en marron). Le modèle commence par un inoculum arbitraire de spores produites dans les feuilles hivernantes, sans distinguer si elles sont dans, sous, dans ou au-dessus des arbres. Ce stock primaire diminue au printemps avec la décomposition de la maladie contenue dans la litière de feuilles.
Les acervules des feuilles infectées ont besoin d’une période d’humidité superficielle pour se préparer à la libération des spores. Une fois libres dans le film aqueux (modélisé en jaune), les conidies peuvent être distribuées par éclaboussures à d’autres parties de l’arbre. Des périodes de pluie plus longues et plus abondantes distribuent plus de spores et permettent potentiellement des événements d’infection plus graves. Le noir correspond au stock secondaire issu de la sporulation des tâches déjà développées.
Le graphique du milieu modélise la germination des spores (en blanc) et l’infection de la plante (en rouge). Les spores qui sont éclaboussées sur les nouvelles feuilles ont besoin d’un film d’eau pour germer et infecter la surface des feuilles. Ces spores en germination ne survivent que peu de temps pendant les périodes de sécheresse.
Le graphique supérieur modélise l’apparition des symptômes. Le temps entre l’expression du premier symptôme sur une feuille encore verte et le jaunissement complet et la chute de la feuille nécrotique est estimé en jours à partir d’observations sur le terrain, car aucune information n’est disponible dans la littérature. Le nombre de feuilles infectées augmente pendant l’été et les pommiers non traités peuvent être complètement défoliés avant août. Pendant les périodes sans pluie, le niveau de la maladie reste stable
IMPORTANT : il faut bien renseigner le biofix car le modèle commence à la date pointe verte définies par l’utilisateur. Pour rappel, le modèle simule le développement de la maladie dans un verger non traité.